Le Laboratoire de Sismologie a été créé en 1977.Pourtant, l’utilisation des capteurs sismiques avait commencé vers la fin des années 1890. Le laboratoire a pris le nom de Laboratoire de Sismologie et Infrason (LSI) en 2002 après que la station infrason a été installée dans le cadre du traité d’interdiction complète des essais nucléaires. Le LSI fait partie des 5 laboratoires de recherche de l’Institut et Observatoire de Géophysique d’Antananarivo (I.O.G.A.). Le LSI s’occupe du réseau sismique Malagasy, un réseau de capteurs utilisé pour observer et étudier différents phénomènes géophysiques comme les séismes, les volcans, les cyclones tropicaux… Ce laboratoire assure aussi la formation académique (Master et Doctorat) en sismologie, infrason et climatologie. Sur les applications civiles, le laboratoire utilise aussi ces données pour: • evaluation des risques sismiques sur les grandes travaux de constructions (ponts,barrages, routes...), • evaluation d’impact des explosions de carrière, • gestion des risques et catastrophes.

La sismologie, ou séismologie, est une discipline scientifique qui s’intéresse aux séismes et à la propagation des ondes sismiques à la surface ou à l’intérieur de la Terre. Un séisme ou tremblement de terre est une secousse plus ou moins violente du sol provenant de la structuration de la lithosphère et résultant de la libération brusque d'énergie accumulée par les contraintes exercées sur les roches. Le socle cristallin Malagasy est constitué par un ensemble de formation cristalline (roches métamorphiques et éruptives), résultant d’une série d’orogenèses répétée qui ont eu lieu essentiellement aux environs de 550 millions d’années (âge précambrien). Une importante tectonique verticale avait fait rejouer les accidents du vieux socle et qui est caractérisée du point de vue tectonique par : -De grande fracture : côte Est, la région d’Alaotra et de Ranotsara - De régions volcaniques : ANKARATRA, ITASY, ANDROY. D’après les études antérieures le plus grand nombre de séismes ont été enregistré dans ces régions de Madagascar

Sismologie

En tant qu’observatoire sismique, le LSI est le premier responsable de la surveillance en temps réel des événements sismiques à Madagascar et dans les zones régionales.

A partir des informations reçues des stations sismiques installées dans différentes régions de Madagascar, le laboratoire:

• détermine la magnitude, la position de la source des séismes.

• fournit des bulletins journaliers des séismes.

• fait des études structurales et tectoniques de Madagascar.

• caractérise les aléas sismiques et ses impacts sur les infrastructures

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Infrason

L’infrason est une onde sonore ayant la fréquence en dessous de 20 Hz. Elle peut se propager très loin sans atténuation. Ces caractéristiques a permis l’utilisation de l’infrason au suivi et contrôle des essais nucléaires. L’infrason sert également à étudie le changement climatique, suivi des volcans courants marins, cyclones tropicales…

Le LSI fournit des bulletins infrasons hebdomadaires(hautes fréquences et basses fréquences).

• hautes fréquences: tirs de carrière, orages météorites...

• basses fréquences: houles océaniques, volcan ondes de montagne, météorites....

En 2004, Madagascar a ratifié le Traité d’Interdiction Complète des Essais nucléaires (TICE). C’est dans le cadre de ce traité que l’observatoire beneficie une station sismique auxilliaire (AS61) une station primaire infrasonique (I33MG) et permettant l’ouverture de nouveau sujet de recherche “infrason” au sein du laboratoire de seismologie. Le nom du laboratoire devient Laboratoire de Seismologie et Infrason (LSI).

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Climatologie

Etude du changement climatique et ses relations avec l'agriculture et la couverture forestieres

Le LSI étudie les variations et les tendances du climat sur une longue période (des décennies à des siècles) à l’échelle locale (Madagascar), régionale, et mondiale.

• Agriculture : choisir les meilleures cultures et planifier l’irrigation selon les zones plus humides ou plus sèches.

• Gestion de l'eau : planifier les infrastructures,comme les barrages, pour stocker ou distribuer l’eau.

• Planification urbaine : anticiper les risques d’inondations ou de sécheresse en fonction des précipitations régionales.

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